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ZONE test

depuis 1997 - formalisé vers 2008

Recollection de petites (parfois moins petites) compositions de commande dans différents cadres de recherche du laboratoire Cresson

2021 – Cerisy, mais quand même…
2011 – paroles LITTORALES
2009 – générique coquillage 
2009 – 12 minutes de gène sonore
2003 – ouvertures
2000 – Les 24 heures de Lesconil : team
2000 – occurrence 3.1 
1997 – Traversée polyglotte : Musée du Louvre


2021 – Cerisy, mais quand même…

voir : Cerisy, mais quand même…

2011 – paroles LITTORALES

Parle-t-on de changement climatique ou de croyance en le pouvoir de l’état ?
Parle-t-on de vécu, parfois historique, avec des anciens ou de sensible, par chacun, au jour le jour ?
Parle-t-on de mémoire d’hommes ou d’autres choses aussi ?
Parle-t-on d’enquéte scientifique ou de la vie d’un lieu ?

On parle de l’océan, du vent, du sable, du village de Gavres, de la dernière guerre
et de la dernière tempête,
on parle de la résilience de ceux qui en ont vécu d’autres, de l’habitat des 30 glorieuses et de l’industrie mondialisée,
on parle de tellurie et de sociologie, on parle du flux et du reflux des temps, de la vie, et de différentes dynamiques qu’on essaie de saisir, de transcrire, de faire sentir…

2009 – générique coquillage

(c’est des coquillages… où on entend la mer…)

Depuis des années on me demande de fournir ou créer des images pour illustrer la recherche sur l’espace sonore et l’environnement urbain qui se produit au sein du laboratoire Cresson.
La plupart du temps cette sollicitation sous entends des images visuelles ou textuelles, or justement on s’intéresse ici aux images auditives.
Pour l’entendre il faut fermer les yeux.

La plupart des fragments qui constituent ce montage sont issus d’enregistrements de recherches du laboratoire qui ont été assemblés (composés) de manière à faire sentir à la fois la diversité des approches et la focalisation sur le sentable de situations in situ, comment elles témoignent d’expériences, comment elles définissent un spectre, comment elles se synthétisent en un tout exprimable.
Chacun y entendra des échos à ses questions, à ses souvenirs, à ses rêves ou imaginations, ou y restera sourd.
Ce n’est qu’une image.

Il en fut tiré, décliné & remisé (avec mots & visuels) une version multimediate (flash) pour l’expo universelle de shanghaï en 2012.

2009 – 12 minutes de gène sonore

J’adore travailler avec Rachel, non seulement c’est une personne adorable et sensible, mais en + à chaque fois qu’on a à collaborer, c’est à la fois simple, efficace et pertinent : elle me demande un truc précis, je le fais du mieux que je pense, et elle re-vérifie tout dans le moindre détail, à la virgule ou à la seconde près, je corrige et on est content tous les deux.
Parfois elle me demande des choses impossibles et je le tente quand même.

En l’occurrence : fabriquer une douzaine de minutes de gène sonore pour empêcher les sujets d’un parcours commenté in situ de se repérer à l’oreille. (en d’autres termes : comment simuler la surdité dans un parcours urbain ordinaire).

Les casques anti-bruit diminuent la perception sonore mais n’empêchent pas la concentration sur le peu qu’on entend — de plus, ils sont conçus et utilisés pour parer aux nuisances de machines-outils en situation de travail, donc sans rapport avec une situation ordinaire d’un « déficient auditif » dans l’espace urbain.

La suggestion générer un acouphène m’est apparu comme à la fois impossible physiquement, et dangereux (si on y arrivait) psychologiquement ou moralement.

Restait à fabriquer « de la gène » en mélangeant des tas de sollicitations sonores, triturant l’attention de parts et d’autres, à la fois acoustique et sémantique, des fréquences et des sens qui s’entremèleraint en permanence jusqu’à perturber, jusqu’à en faire abstraction, au profit d’autres sens que l’ouïe (un effet d’asyndète extrême).

2003 – ouvertures

A l’occasion de la semaine d’ouverture de l’ENSA Grenoble, parcours à travers les différents espaces de l’école en compagnie & avec les commentaires de certains chercheurs du Cresson. Pensé sur le mode du parcours commenté & de la traversée polyglotte, ce montage était à l’origine le support d’une coupe sonore interactive du bâtiment.

2000 – Les 24 heures de Lesconil : team

Mixage de 24 fragments enregistrés tout au long de la journée sur la place centrale du village pour en représenter l’ambiance sur 24h.
Les enquêteurs qui se relaient, se présentent, donnent l’heure et parfois décrivent ce qu’ils entendent en langue anglaise. L’évolution du paysage sonore au long de la journée s’entend en arrière plan. La voix et la présence donnent aussi des indications sur le contexte (on entend par exemple le froid de la nuit dans les reniflements de Tero et les craquements de son blouson en cuir ou, plus tard, les voix qui sont peu à peu couvertes par les activités de la ville, puis réapparaissent dans le calme du soir).

voir : LesconiL - Audio

2000 – occurrence 3.1 

Composition effectuée à partir des enregistrements du séminaire dans le but d’apporter une illustration proprement musicale au débat. De chaque intervention, mais aussi de l’ambiance générale du séminaire, ont été tirés certains éléments sonores (bribes de paroles, intonations, toux, murmures & silences, grincements de chaise…) qui servent d’éléments de base à une recomposition prenant en compte à la fois la dimension sémantique (des mots, des objets sonores), & la dimension harmonico-rythmique.

voir : espaces, space, musiques, music, environnement sonore sound environment

1997 – Traversée polyglotte : Musée du Louvre

Montage effectué à partir de plusieurs enregistrements de parcours commentés, entre l’entrée supérieure de la Grande pyramide, jusqu’au fossé Charles V, sur le modèle de la « traversée polyglotte » (voir p. 146-147 du rapport). Il s’agit d’un montage cut reprenant dans chacun des parcours les moments où la personne décrit une sensation ou un sentiment, afin d’obtenir, par juxtaposition, une description sensible, à plusieurs voix, tout au long du parcours.
Effectué dès 1997 avec les logiciels rudimentaires de montage-son de l’époque, et à partir d’enregistrements de plus ou moins bonne qualité, ce fragment a une valeur surtout expérimentale.

voir : Ambiances sous la ville : une approche écologique des espaces publics souterrains